Contexte:
On est donc mercredi 21 juin. Je suis à 37+4 SA et j'avais mon rendez-vous chez ma gynécologue pour voir si mon col avait commencé à se dilater. C'était le moment de vérifier si le sport intensif, les longues marches des dernières semaines, les squats, les massages du périnée, les feuilles de framboisier, les dates et l'ananas avaient fonctionné 😂 (oui, j'ai vraiment fait tout mon possible pour préparer mon corps et le stimuler en vue de l'accouchement).
Pourquoi ? Je souhaitais tenter un AVAC (accouchement vaginal après césarienne) et pour cela, il fallait mettre toutes les chances de notre côté. Il faut savoir que le gros risque d'un AVAC (bien que très minime) est la rupture cicatricielle de l'utérus, déjà fragilisé par une césarienne. Afin de minimiser ce risque, il faut que le poids du bébé soit convenable et que plusieurs conditions soient réunies (je pars également avec un avantage car ma césarienne date de 5 ans).
Dans le cadre d'un AVAC, il est également impossible de déclencher le travail par rupture de la poche des eaux ou par injection d'ocytocine si le travail ne s'est pas déjà déclenché sans intervention. Il faut donc que les choses se produisent naturellement avant de pouvoir éventuellement recourir à ses méthodes. En revanche, on peut toujours aider le corps au déclenchement naturel via des méthodes douces (comme celles mentionnées précédemment, bien que la liste ne soit pas exhaustive).